
Le charme rustique de Grespots Digoin : un héritage de grès français
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D Nichée dans le berceau de la céramique bourguignonne, la ville de Digoin demeure un pilier du grès français. Au milieu du XXe siècle, elle abritait Grespots , un fabricant qui ne suivait pas les tendances, mais bâtissait sa réputation sur des ustensiles de cuisine durables et de fabrication soignée. Au cœur de cet héritage se trouve le bol à mélanger n° 30 , une pièce alliant fonctionnalité rurale et grâce sculpturale.
Le bol, estampillé « GRES POTS DIGOIN FRANCE » et étiqueté « 30 », se passe de décoration pour affirmer son caractère. Ses parois épaisses en grès sont mates à l'extérieur et émaillées à l'intérieur : simples, pratiques et saisissantes par leurs contrastes. En y regardant de plus près, vous découvrirez un croissant et une étoile gravés dans sa base, un clin d'œil discret à ses origines plutôt qu'un cri de joie.
Entre les années 1940 et 1970, des ustensiles comme celui-ci étaient incontournables dans les cuisines françaises. Le n° 30, d'environ 21 centimètres de diamètre, était conçu pour les tâches quotidiennes : battre les œufs, mélanger les légumes verts, mélanger à la main. Sans être fragile, il n'encombre pas la table. C'est là tout son charme : il fait le travail et est élégant.
Ce qui la distingue aujourd'hui, c'est son intégration harmonieuse dans le présent. Sa forme est épurée sans être froide, son poids rassurant. Pour les collectionneurs et les décorateurs d'intérieur, c'est un pont entre les époques : suffisamment moderne pour être exposée, suffisamment humble pour être utilisée. Le genre de pièce qu'on apprécie, pas seulement pour l'admirer.
Grespots ne produit peut-être plus de grès, mais ses bols perdurent : discrets, bien faits et toujours d'actualité. Ils trônent confortablement dans les intérieurs de ceux qui privilégient la qualité à la nouveauté, qui apprécient les objets qui ne se précipitent pas pour être vus, mais qui ne passent pas inaperçus.
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